Un flux d'espoir pour l'Afrique d'Ouest
LA VEINE VERTE – SYNOPSIS
Pendant des siècles, les grands empires d’Afrique occidentale se sont nourris à partir des fleuves comme la Volta ou le Niger – leurs ‘veines bleues’.
Aujourd’hui, après des décennies de colonisation, la résilience alimentaire des abords de ces fleuves est en danger et la culture endogène se perd au profit d’une société de transition de plus en plus intensivement urbanisée et industrialisée.
Les agriculteurs empoisonnés par les pesticides sont une constante au Burkina Faso, situation qui déclenche une recherche d’alternatives, sur la base de partenariats entre scientifiques et agriculteurs.
Le Nigeria, au travers du récit de Béatrice, démontre les limites d’un système en perdition. C’est sur les rives du Niger, au Mali, que les premiers éléments de réponse se dessinent. « Mon premier contact avec l’agriculture s’est fait par internet » raconte Ousmane, ancien footballeur qui a aujourd’hui troqué les terrains de foot pour d’autres terres.
« C’est le moment de la Renaissance africaine », affirme Godfrey Namudjo, fondateur de Songhaï, centre de formation agro-écologique de réputation mondiale.
Au Ghana, les étudiants cherchent à valoriser les cultures ancestrales et à retrouver la souveraineté alimentaire locale. Les membres de la communauté rastafari lancent un appel à prendre soin de la santé de la terre mère et des individus.
Un courant de sensibilisation, d’idées et d’initiatives circule et se développe à travers l’Afrique de l’Ouest comme une puissante veine verte nourrissant et fertilisant la terre.